Long time no see !
L'été à été dur pour Wapi et moi... Bien dur.
La boiterie, malgré les frayeurs de la vétérinaire, n'était du qu'à l'état des pieds de Wapi. Ouf. J'ai donc appelé un maréchal pour qu'il vienne corriger le tout et la ferrer. Ça tombait durant mes vacances où j'avais prévu aller voir mon amie et monter sa jument. J'ai décidé de partir tout de même. La journée du ferrage, après avoir dépensé une fortune dans une sellerie pour des trucs de poneys tout à fait inutiles... Je reçois quelques appels de l'écurie. Ma jument avait mal réagi au ferrage. Finalement, la vétérinaire me rappelle : ma jument a fait une colique sérieuse avec déplacement de l'intestin. Un cas de St-Hyacinthe (le seul hôpital vétérinaire au Québec)... un cas tout à fait, mais tout à fait hors de budget pour moi. «Ça passe ou ça casse...» J'ai fait Gatineau-Laval en état de panique et en crise de larmes.
Je suis allé à l'écurie et ma jument n'allait pas bien, elle avait le regard éteint pendant qu'on la faisait tourner en rond pour que la colique passe. J'ai pris la relève en la promenant dans le manège intérieur. Elle allait de mieux en mieux, elle ne cherchait plus à arrêter ni à se rouler. Je l'ai rentrer au box vers 22h et je suis partie chez moi. La vétérinaire est venu le lendemain et, heureusement, c'était passé. Alimentation progressive. Ma jument a perdu énormément de poids, elle n'avait que la peau sur les os...
Ensuite, elle a commencé à se blesser au jambes, sur les paturons. J'ai du m'équiper avec une petite trousse de pharmacie et faire des bandages pour éviter l'infection.
Puis, elle a eu des champignons. Des plaques sans poil et à vif. J'ai du la traiter contre les champignons pour guérir et éviter que ça se répande.
Et, récemment, elle a fait une lymphangite. Une bactérie qui entre par une plaie et qui fait gonfler les vaisseaux. Ça cause une enflure bien visible et c'est très douloureux. Il faut donc déferrer Wapi aux postérieurs, car elle s'atteint depuis qu'elle est ferrée et la bactérie serait entré par une de ses plaies. Les antibiotiques qu'elle a du prendre lui ont fait reperdre presque tout le poids qu'elle avait repris depuis la colique...
J'ai découvert qu'à l'écurie où elle était, elle n'avait pas d'eau. L'état de son abreuvoir était catastrophique. J'ai pris plus d'une heure à le nettoyer... J'aurais voulu avoir des gants pour nettoyer ce que mon cheval buvait. La propriétaire s'est platoniquement excusé, plus pour la forme que par réelle compassion. J'ai vite donner mon mois d'avis. J'ai donc déménager pour l'écurie de mon coach. Moins belle écurie, mais meilleure écurie ! Wapi y est depuis maintenant un peu plus d'une semaine et elle semble être bien. Elle vit dans une énorme box de poulinière et sort tous les jours. Elle mange une montagne de foin... Mais l'enflure persiste.
Je dois admettre que je suis assez épuisée. C'est dur sur le moral de voir son cheval collectionner les bobos et les maladies depuis plusieurs mois. J'ai très sérieusement songer la donner pour prendre des cours, chercher une demi-pension ou racheter un nouveau cheval sain... J'ai finalement décider de lui donner une autre chance. À la fin du mois, je la fais déferrer dans l'espoir de voir sa démarche s'améliorer et sa santé aussi...
Pour compenser le roman : une petite photo de Wapi le lendemain de sa colique portant fièrement son nouveau licol ! Un BR, cela va de soi ! On excuse la qualité de la photo : une merveille de mon cellulaire (un cellulaire abominable qui tombe en morceaux depuis plusieurs mois déjà) !
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