mardi 1 mars 2011

Introduction

Je devais aller en Russie avec une amie, j'économisais depuis quelques mois déjà pour cela. Or, certaines circonstances ont annulés ce voyage et je me suis retrouvé avec mes économie. J'aurais pu être sage et faire des placements pour l'avenir. Je ne l'ai pas été, j'ai plutôt choisi de réaliser un rêve et de m'acheter mon propre cheval !

J'épluchais les petites annonces et aucun cheval ne me correspondait. J'avais des critères, mais j'étais tout de même souple vu mon budget. Je regardais les annonces et économisait en même temps. Puis j'ai vu une petite jument qui ne correspondait pas tout à fait à mes critères, mais qui s'en rapprochait. Je recherchais un cheval sain, sans tic, de 16 mains et plus, entre 7 et 10 ans, avec des aptitudes pour l'obstacle. La jument avait le tic à l'appui (rot), mesurait 15,3 mains, avait 8 ans et avait été un peu entraîné en complet et en dressage. Le prix était un peu élevé, mais rien de trop catastrophique, j'avais le temps d'économiser encore ! J'ai écrit un courriel à sa propriétaire pour en savoir plus. Elle m'a appris qu'elle avait diminué le prix. J'avais les moyens ! Grosso modo, la jument me convenait. Pas parfaitement, mais pour le prix c'était très très bien !



J'ai voulu aller la voir. En cachette. Mes parents ne savaient pas que je me cherchais un cheval. Je venais à peine d'avoir mon permis et je devais faire 1h de route. Une mauvaise idée ! Je me suis perdue, j'ai été dangereuse par manque d'expérience. Une catastrophe ! Je n'ai pas trouvé l'écurie, je n'ai pas réussi à rejoindre la propriétaire. Je suis retourné chez moi, bredouille et apeurée !

J'en ai alors parlé à mes parents. Mon père m'a emmené (beaucoup plus sécuritaire) voir la jument la fin de semaine suivante. Ma mère était totalement contre. Mon père assez neutre : il n'approuvait pas ma décision, mais la respectait.

J'ai regardé sa propriétaire la monter. C'était beau à voir, j'étais toute tremblante tellement j'étais emballée ! Moi... Avoir mon propre cheval... Enfin !

Je suis ensuite monté sur la jument. Elle accélérait beaucoup, je n'avais pas l'impression d'avoir le contrôle, je manquais de technique pour la monter. Sa propriétaire me guidait, du milieu du manège intérieur. Ça s'est replacé. J'ai finis par m'habitué un peu et à comprendre comment la monter. Ça faisait changement des chevaux-école «patates» qu'il fallait constamment pousser ! Durant l'essai, je n'arrêtais pas de me répéter que c'était une erreur. Ja-mais je n'achèterais une jument comme cela, je n'avais pas du tout le niveau. Pas du tout. Les premières minutes, je me suis même demandé si cela se faisait de descendre et d'arrêter l'essai là. J'ai tout de même continué et à la fin, ça allait pas si mal !

Je suis descendu de selle, la jument s'est frotté sur moi. Je sais que je ne dois pas accepter cela, mais il n'empêche que ça m'a charmé. Nous sommes allé dans l'écurie. La propriétaire a déseller et a pansé la jument. Elle nous parlait d'elle en même temps. Elle lui a donné une moitié de pomme. La jument l'a craché au sol. Complètement. Comme si cela la répugnait ! Un cheval n'aimant pas les pommes ! Cela aussi m'a charmé, ça la rendait un peu plus unique !

Nous sommes partie ensuite. J'hésitais. Je n'étais plus aussi catégorique. La jument était un peu difficile pour moi, moi qui avait presque totalement décroché de l'équitation peu avant et qui était craintive à cheval. D'un autre côté, c'était un défi. Un défi que j'étais capable de relever, ce n'était pas impossible, ce n'était pas de la pure folie. Je ne savais pas trop quoi penser...

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